En découvrant la câlinothérapie, j’ai réalisé mes recherches en exploitant plusieurs sources documentaires. J’ai lu et étudié un grand nombre d’informations très intéressantes et très captivantes : des articles de presse, des articles scientifiques et cliniques sur la psychologie, qui parlaient de la câlinothérapie.
J’ai également parcouru l’ouvrage de Céline Rivière, intitulé « La câlinothérapie ».
Il s’agit d’un recueil intéressant, instructif, qui donne le point de vue d’une psychologue clinicienne, diplômée en thérapie neuro-émotionnelle, en neuropsychologie et en neurosciences. L’ensemble de ces références scientifiques donne toute la place de la câlinothérapie dans l’espace des outils thérapeutiques et en démontre ses bienfaits.
Le premier free hugs (traduction câlins gratuits), date de 2004. Un Australien, Juann Mann », a lancé ce mouvement suite au décès de sa mère. Il se sentait seul et a lancé le mouvement du free hugs, après avoir publié le 22 septembre 2006, une vidéo sur You tube brandissant une pancarte Free hugs.
Le véritable premier free hugs est né en 1986 dans l’état du Michigan aux Etats-Unis, par le révérend Kevin zaborney qui remarqua qu’entre noël et la saint valentin, les personnes sont les plus dépressives. Il a donc proposé une journée du câlin dans le but d’agir positivement sur le moral des personnes qui y participent. C’est le 29 mars 1986 qu’a eu lieu la première journée du câlin.
Instaurée en 1986, la journée internationale du câlin a pour but d’encourager les amis et les membres d’une même famille à se faire des câlins, afin de montrer leur affection et leur tendresse. Ce choix de date n’est pas un hasard. En effet, le troisième lundi du mois de janvier serait le jour le plus déprimant de l’année (Blue Monday).
Céline Rivière indique que des ateliers câlins ont été crées par Eric DA COSTA à Paris et Montpellier en 2013 et partage avec ses lecteurs le retour très positif d’une participante.
On y apprend également qu’en 2012, ce sont les japonais qui ont innové avec la première ouverture du Soineya Cuddle café « bar du dormir ensemble et du câlin ».
Les États-Unis ne furent pas en reste par rapport à ce mouvement !
Dans l’Oregon, 4 câlineuses ont ouvert le premier bar à câlins en 2014. Samantha Hess a eu cette idée par son manque de câlins à un moment de sa vie, où elle a ressenti, ce que provoquait le manque de contact, d’étreintes. Elle a décidé de tirer parti de son expérience et d’apporter un peu de chaleur et de réconfort à ceux qui n’en perçoivent pas.
Le livre de Céline Rivière est publié en 2015, et depuis, nous avons tous pu constater que de nos jours, le manque de contact s’est accentué, avec la recrudescence du monde virtuel, l’arrivée de la covid et des multiples mois de confinement, comme la mise en place de gestes barrières. Tous ces protocoles sanitaires ont souvent été vécus comme une punition et une souffrance, entrainant ainsi une augmentation du nombre de dépressions, de crises d’angoisse, et de mal-être psychique.
Aujourd’hui, il est indispensable de restaurer des gestes simples, mais tellement bénéfique sur le plan physique et psychologique, comme l’étreinte.
L’Homme est un animal sociable et social. Nous pouvons vivre seul mais pas sans contact !
Alors oui, gratitude pour cette magnifique méthode qu’est la câlinothérapie !
De plus en plus répandu en France, vous pouvez trouver le référencement des câlinothérapeutes sur le site de Gilles Gallas « le coin des câlinous en France » voici le lien : https://www.calinotherapie-a-la-francaise.fr/pages/deux-calinotherapeuthes.html.
Je vous recommande également Katia Siciliano, http://www.calinotherapie.ch, câlinothérapeute en suisse, avec qui j’ai eu de merveilleux et instructifs échanges.
« Ouvrir les bras pour changer le monde » comme l’indique le titre de l’ouvrage de Gilles Gallas, voilà ce qui me motive, apaiser les personnes par les câlins, les étreintes, faire renaître des sourires, procurer un bien être et pourquoi pas changer le monde ?